Voir aussi : Les différentes actions de Développement Professionnel Continu
Les formations en présentiel
Le médecin a le choix quant aux actions de DPC qu’il réalisera. Les recherches d’actions de DPC peuvent se faire via le site de l’ANDPC : https://www.agencedpc.fr/formations-dpc-rechercher-un-dpc
Un diplôme universitaire (DU), par exemple, équivaut à une action de DPC. Il en va de même pour le suivi d’un stage ou la participation à un colloque sur un sujet donné.
Les formations en présentiel vont permettre d’allier en direct la partie théorique et la partie technique du sujet abordé. En effet, en présentiel, les professionnels peuvent interagir entre eux mais également être mis en situation de manière active, à travers l’exercice de gestes physiques.
Certaines actions seront ainsi à réaliser nécessairement en présentiel, ou à minima sur un format mixte (présentiel et distanciel), car leur contenu, les méthodes utilisées ou les conditions de réalisation nécessitent pour les professionnels de santé de pratiquer des gestes techniques et d’analyser leur posture, leur regard…
L’ANDPC considère en effet que les vidéos, images ou démonstrations à distance “ne sont pas considérées comme suffisantes, dans le cadre du DPC, pour s’entraîner à exécuter correctement un geste ” ; au moins une partie de l’action doit donc être réalisée en présentiel, bien que la partie théorique puisse être réalisée à distance.
Les formations en e-learning et les classes virtuelles
Dans plusieurs situations, les actions de DPC peuvent être exercées en e-learning ou à travers des classes virtuelles. Pour se faire, l’ANDPC précise que “ les deux formats doivent être adaptés au contenu, à la méthode de DPC et aux modalités pédagogiques de l’action. “
Source de gain de temps et de liberté dans l’organisation de son DPC, la formation en distanciel est souvent privilégiée par les professionnels de santé.
Attention toutefois : le format e-learning n’est compatible qu’avec les méthodes de DPC qui ne nécessitent pas d’interactions directes entre participants ou de débriefing en groupe, ni de mise en situation active du professionnel de santé.
Avec les nouvelles directives pour 2023, le format e-learning ne sera également compatible que sous la condition de contenir des modules participatifs permettant une participation active du professionnel de santé à travers, entre autres, une synthèse, une évaluation en ligne ou un débriefing personnalisé avec l’organisme dispensant l’action de DPC.
Dans cette logique, les actions de Gestion des risques (GDR) ne peuvent faire l’objet d’un format e-learning exclusif. Il en va de même pour certaines actions d’Evaluation des Pratiques Professionnelles (EPP) qui impliquent des gestes physiques ou des interactions directes. Ces méthodes devront donc être réalisées en format mixte, à minima, ou en classe virtuelle.
Ces classes virtuelles, apparues pendant la crise sanitaire, permettent également aux professionnels de santé de participer aux actions de DPC sans se déplacer, mais cette fois-ci en synchrone. Elles favorisent donc les échanges directs en temps réel entre les participants et le débriefing en groupe.
Elles permettent ainsi de suivre, à distance, des actions ne pouvant être réalisées en e-learning exclusif, impliquant par exemple la méthode du chemin clinique, le patient traceur, le staff et le groupe d’analyses de pratiques, ainsi que des actions de GDR.
Sources :
Agence Nationale du DPC – “ En route pour le nouveau triennal – E-learning et classes virtuelles : une méthode et un format “ : https://www.agencedpc.fr/en-route-pour-le-nouveau-triennal-6-e-learning-et-classes-virtuelles-une-m%C3%A9thode-et-un-format
Agence Nationale du DPC – “ En route pour le nouveau triennal – La conformité des actions déposées : points de vigilance “ : https://www.agencedpc.fr/en-route-vers-le-triennal-2023-2025-5-la-conformit%C3%A9-des-actions-d%C3%A9pos%C3%A9es-points-de-vigilance
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